Smain à Tunis les 08 et 09 mai prochains !

Après presque vingt ans passé sur les routes il pose pour deux soirées ses valises au théâtre Municipal de Tunis (08 et 09 mai 2006 à 21h00) pour y présenter son dernier spectacle " Rebelote ", narguant toujours haut et fort son inconditionnelle devise : " Le rire est le propre de l’Homme, je serai son gant de toilette ".

Aussi, de la visite de Paris dans un bus touristique, au papa qui décide de devenir "Père au foyer" en passant par le parcour d’un manager qui croit dur comme ferà son groupe de Rap, Smain souligne avec ses mots et son humour les travers de notre société qui sont finalement si familiers...


Renseignements : 71 237 626

Vente des billets :
- Théâtre municipal de Tunis
- Centre culturel El Menzah VI

Pour la vérité, je n'y suis pas allé mais voici ce que La Presse nous raconte dans son édition de ce matin

Citation :

Aujourd’hui, on va commencer à commencer.
Mohamed et Aziz sont dans une camionnette. Qui conduit ? C’est la police.
Je ne suis pas raciste, je m’appelle Mohamed. Mais que voulez-vous ? L’autre jour, on m’a cambriolé. On m’a piqué une couscoussière mais on n’a pas touché à ma machine à jambon.
Je ne suis pas raciste, je m’appelle Mohamed.
Quand rire à en mourir, à saigner, du cœur, des tripes, de la fierté, l’art devient un exutoire qui permet à toute une communauté d’exorciser les démons du sentiment d’infériorité et de la marginalisation.
Téki ? ou plus correctement tu es qui, toi le Maghrébin en France?
Un spolié qui garde, dans les sangs, la conscience et le cœur, cette blessure de la colonisation et sur son sol natal et sur le territoire de la métropole ?
Un Français d’origine maghrébine qui souffre dans la chair son statut de quasi-vermine, de persona non grata, de citoyen de seconde zone ?
Quand Salome, la femme dont il est tombé amoureux, à 18 ans, l’a quitté, laissant sur sa peau, en tatouage, son nom inscrit pour la vie, il n’a pas trouvé un moyen de faire le deuil de cette première relation. Sa vengeance s’est limitée à changer le «M» de son prénom en «P».
Au cabinet du psy, le fin mot que Mohamed entendit était : «Sois toi-même». Il sortit sans payer.
Le leitmotiv de Smaïn revient comme une massue : «Je ne suis pas raciste, je m’appelle Mohamed».
La langue française a énormément donné aux Maghrébins. Mais les Maghrébins ont énormément donné à la langue française. Ils le lui ont bien rendu.
Tenez, on parle même de l’arabe en verlan. Et Smaïn était heureux de remarquer que certaines répliques que les Français ne saisissaient pas, étaient époustouflantes pour les Tunisiens.
La soirée l’était aussi et le public a pu s’adonner à cœur joie à un rire fusant du cœur. Mais d’un cœur qui saigne, qui en saigne, qui enseigne à qui voudrait entendre l’ampleur du martyre existentiel des ex-colonisés et des nouveaux marginalisés qui attendent à être réhabilités dans leur humanité.

franchement j'aime pas trop Smain , il me fait pas rire..c'est rien a voir avec Gad et Jamel

Affreux a écrit:

franchement j'aime pas trop Smain , il me fait pas rire..c'est rien a voir avec Gad et Jamel

Au fait à chacun d'entre eux son propre style et par conséquance à chacun son public.



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